L’alimentation, premier pilier de la naturopathie

25 Avr 2024 | Actualités | 0 commentaires

Le centre est maintenant ouvert depuis un an et il est grand temps pour moi de vous retrouver autour de la cuisine naturo.  L’alimentation occupe en effet une grande place dans mes programmes d’hygiène de vie et vous êtes nombreux.ses à me les réclamer. Je vous propose aujourd’hui différents formats d’ateliers autours de cette cuisine naturo que je chéris. En attendant de vous y retrouver, je vous laisse le soin de lire cet article qui vous permettra, je l’espère,  de mieux identifier ce que signifie « cuisine naturo ».

La cuisine naturo nous offre des assiettes pleines de saveurs, de couleurs et de  vitalité qui ravissent tous nos sens et offrent à notre corps tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner. C’est une cuisine gaie, colorée qui nourrit pleinement et n’a rien à voir avec une cuisine punitive. Elle admet évidement des écarts et ce, sans culpabilité.  Enfin, elle répond à l’équilibre indispensable que nous devons respecter pour bien nous nourrir tout en préservant notre planète. Pour tout cela, elle doit être encouragée.

La cuisine naturo en 4 mots :

Simple c’est à dire peu dénaturée en évitant les cuissons excessives. En évitant aussi les mélanges gastronomiques ! Simple signifie aussi peu chargée en toxines (colorants, conservateurs, résidus de pesticides…) que votre corps devra gérer sans en retirer aucun bénéfice.

Variée avec en particulier tous les produits végétaux que la nature met à notre disposition. Diversifier son alimentation va aussi permettre d’éviter les carences alimentaires et limiter les intolérances qui peuvent survenir quand notre corps atteint son seuil de tolérance avec un certain aliment. 

Vivante en prenant soin de choisir des aliments locaux et de saison. Ils arrivent dans nos  assiettes encore riches de tous les nutriments qu’ils sont allés puiser dans la terre. 

Végétale à 80 %. De quoi faire le plein de fibres si bénéfiques à notre microbiote intestinal. Mais aussi d’antioxydants pour nous aider à lutter contre les radicaux libres.

D’autres critères tout aussi importants

Eviter au maximum les produits industriels en particulier ceux composés de plus de 5 ingrédients. Ils sont ce qu’on appelle des calories vides qui en plus de demander un travail à notre corps vont aboutir à la production de beaucoup de toxines que nos organes d’élimination devront éliminer. 

Eviter les produits contenant des perturbateurs endocriniens qui viennent perturber le bon fonctionnement de notre système hormonal. Ce sont les pesticides, les plastiques, les revêtements anti-adhésifs ( PFAs), les retardateurs de flammes pour n’en citer que quelques uns.

Eviter les produits animaux issus d’élevage intensifs. Ils sont une des causes premières de la résistance aux anti-biotiques que nous connaissons depuis quelques années. En effet, les conditions d’élevages indignes provoquent la manifestation de beaucoup de maladies traitées par antibiothérapie. 

Limiter la consommation des gros poissons comme le thon et le saumon. Situés en fin de chaine alimentaire, ils sont beaucoup plus chargés en métaux lourds. Les petits poissons gras seront aussi à limiter, le gras concentrant malheureusement les polluants.  Il est d’ailleurs désormais conseillé de ne pas manger de poisson plus de 2 fois par semaine. 

Ajouter un peu de cru à l’assiette. Les enzymes digestives, vitamines  et minéraux que ce cru contient vont permettre d’optimiser la digestion. Rappelez-vous les herbes aromatiques autrefois systématiquement ajoutées au plat avant de le servir !

L’importance des modes de cuisson.

Les enzymes digestives sont détruites à partir de 40 °. La vitamine C à partir de 60°. Et à partir de 120 °, tous les nutriments présents dans l’aliment ont disparu. Certains mode de cuisson ( barbecue, fritures en particulier) vont provoquer la formation de composés chimiques toxiques que le corps va devoir éliminer. Les cuissons à la vapeur douce, à l’étouffée vont permettre de rendre certains aliments plus digestes tous en conservant une belle partie des nutriments qu’ils contiennent. Pour terminer ce chapitre sur les cuissons, j’insiste aussi sur le choix des ustensiles. Les revêtements anti-adhésifs sont maintenant bien identifiés comme nocifs pour la santé. Ils sont à bannir de votre cuisine. De même évitez de conserver des aliments gras dans des récipients en plastiques dont les composants peuvent migrer vers l’aliment. 

Nos rencontres se feront autour de la préparation et de la dégustation du repas aussi, j’ajoute le point suivant, tout aussi important :

L’importance de bien mastiquer. Les dents et la langue vont faciliter le travail mécanique de l’estomac. Les enzymes présentes dans la salive vont commencer à digérer les aliments (les amidons en particulier). Ce qui est fait là ne pourra pas se faire ailleurs d’où l’intérêt de bien prendre le temps de mastiquer chaque bouchée. Ce travail fait dans l bouche va faciliter le travail de tout le système digestif, améliorer l’assimilation des nutriments et diminuer les inconforts liés aux digestions difficiles. 

Pour aller plus loin : 

Pour en savoir plus sur rapport de la commission EAT-LANCET :

https://eatforum.org/content/uploads/2019/01/Report_Summary_French.pdf

Pour en savoir plus sur les effets des perturbateurs endocriniens 

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/articles/que-sont-les-perturbateurs-endocriniens

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